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La Terre comme piédestal

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La Terre comme piédestal
Derniers commentaires
11 janvier 2014

Le supporter déMASqué

Démasqué

 

Hier soir, j'ai eu le loisir de suivre l'émission Court-circuit sur Arte. J'ai été particulièrement intéressé par l'annonce du futur court métrage de Fred Joyeux : "L'homme qui avait perdu la tête". Pour visualiser cette bande annonce, cliquez ici

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10 janvier 2014

Sauve qui pneu 2

Sauve qui pneu

9 janvier 2014

Sauve qui pneu

Le chat ailé

8 janvier 2014

ça me pompe l'air!

ça me pompe l'air

7 janvier 2014

Votre tête me dit quelque chose...

Votre tête me dit quelque chose

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6 janvier 2014

Facebook : l'antidote

Brahim Tankine

Un pauvre petit grillon
Caché dans l'herbe fleurie
Regardait un papillon
Voltigeant dans la prairie.
L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ;
L'azur, la pourpre et l'or éclataient sur ses ailes ;
Jeune, beau, petit maître, il court de fleurs en fleurs,
Prenant et quittant les plus belles.
Ah! disait le grillon, que son sort et le mien
Sont différents ! Dame nature
Pour lui fit tout, et pour moi rien.
je n'ai point de talent, encor moins de figure.
Nul ne prend garde à moi, l'on m'ignore ici-bas :
Autant vaudrait n'exister pas.
Comme il parlait, dans la prairie
Arrive une troupe d'enfants :
Aussitôt les voilà courants
Après ce papillon dont ils ont tous envie.
Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l'attraper ;
L'insecte vainement cherche à leur échapper,
Il devient bientôt leur conquête.
L'un le saisit par l'aile, un autre par le corps ;
Un troisième survient, et le prend par la tête :
Il ne fallait pas tant d'efforts
Pour déchirer la pauvre bête.
Oh! oh! dit le grillon, je ne suis plus fâché ;
Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux, vivons caché.

Poème Le Grillon de Jean-Pierre Claris de Florian

Cela dit, pour effacer votre passé sur facebook, suivre ce lien

 

 

 

 

4 janvier 2014

Les quatre sans cou

Robert Desnos: Les quatre sans cou

Ils étaient quatre qui n’avaient plus de tête,
Quatre à qui l’on avait coupé le cou,
On les appelait les quatre sans cou.

Quand ils buvaient un verre,
Au café de la place ou du boulevard,
Les garçons n’oubliaient pas d’apporter des entonnoirs.

Quand ils mangeaient, c’était sanglant,
Et tous quatre chantant et sanglotant,
Quand ils aimaient, c’était du sang.

Quand ils couraient, c’était du vent,
Quand ils pleuraient, c’était vivant,
Quand ils dormaient, c’était sans regret.

Quand ils travaillaient, c’était méchant,
Quand ils rôdaient, c’était effrayant,
Quand ils jouaient, c’était différent,

Quand ils jouaient, c’était comme tout le monde,
Comme vous et moi, vous et nous et tous les autres,
Quand ils jouaient, c’était étonnant.

Mais quand ils parlaient, c’était d’amour.
Ils auraient pour un baiser
Donné ce qu’il leur restait de sang.

Leurs mains avaient des lignes sans nombre
Qui se perdaient parmi les ombres
Comme des rails dans la forêt.

Quand ils s’asseyaient, c’était plus majestueux que des rois
Et les idoles se cachaient derrière leur croix
Quand devant elles ils passaient droits.

On leur avait rapporté leur tête
Plus de vingt fois, plus de cent fois.
Les ayant retrouvées à la chasse ou dans les fêtes,

Mais jamais ils ne voulurent reprendre
Ces têtes où brillaient leurs yeux,
Où les souvenirs dormaient dans leur cervelle.

Cela ne faisait peut-être pas l’affaire
Des chapeliers et des dentistes.
La gaîté des uns rend les autres tristes.

Les quatre sans cou vivent, c’est certain.
J’en connais un au moins un
Et peut-être aussi les trois autres.

Le premier, c’est Anatole,
Le second, c’est Croquignole,
Le troisième, c’est Barbemolle,
Le quatrième, c’est encore Anatole.

Je les vois de moins en moins,
C’est déprimant à la fin,
La fréquentation des gens trop malins .

Les quatre sans cou

3 janvier 2014

Maux-valises

Maux-valises-P1160515

1 janvier 2014

Meilleurs Veaux 2014

Meilleurs-veaux

27 décembre 2013

Harscellement

Harcèlement-P1160533

Harcèlement

25 décembre 2013

Terrain de jeu à géométrie variable

Terrain-de-jeu

23 décembre 2013

Peine de Maure

Peine de Maure P1110749

21 décembre 2013

Un coup de pied majus-cul

MajusCul-P1160376

Coup de pied : les marocains qui ont emprunté cette expression expéditive au français disent tout bonnement [kutpi]. Par cette réalisation, il révèlent qu'ils perçoivent bien l'assimilation de dévoisement qui opère entre l'occlusive bilabiale non-voisée [p] et sa voisine l'occlusive apico-alvéolaire voisée [d]. Autrement dit, le [d] encaisse bien le coup de semence du [p]...

20 décembre 2013

Figures du Maroc

Liste-figures-du-MarocFigures du Maroc, publié en 1997 chez Eddif,  est un livre de photograhies en noir et blanc dans lequel le photographe français Gérard Rondeau  a tiré le portrait à 156 têtes bien pensantes (intellectuels, universitaires, écrivains, philosophes, peintres, sculpteurs, photographes, musiciens, comédiens, cinéastes, conservateurs...etc.). A les regarder de près et  quels que soient le cadrage et le contexte de la prise de vue, le plus petit dominateur commun à ces célébrités: c'est qu'elles arborent bel et bien fièrement leur caboche.
L'image, à droite, donne à voir la liste complète de ces personnes qui ont posé pour le photographe. Ne cherchez pas mon nom dessus, je n'y figure point.

Figures-du-Maroc-P1160596

19 décembre 2013

Sens interdits

Sens interdits

18 décembre 2013

Avoir de la benne ou pas...

avoir-de-la-benne-P1160360

Ne pas avoir de la benne P1160346

16 décembre 2013

Le cintre

cintre-P1160353

15 décembre 2013

Maillot sponsor sans penseur

Maillot sponsor

12 décembre 2013

La tête ailleurs

La tête ailleurs" (...) Il fallait bien avouer qu'il y avait de nombreux avantages à la disparition de la tête de papa : on ne l'entendait jamais crier même si on faisait une énorme bêtise.
Papa était toujours d'accord avec maman, il faisait des tas de choses pour elle. Évidemment, il n'avait plus de volonté puisqu'il n'avait plus de cerveau, maman ordonnait, papa obéissait.
C'était très pratique pour maman : papa était ravi de faire la cuisine, dressait joyeusement la table, adorait faire la vaisselle, passait l'aspirateur avec entrain.
Et quand il était fatigué, maman plongeait un entonnoir dans son cou et lui donnait de la viande hachée avec de la purée.
[...] maman trouvait extra d'avoir un mari sans tête parce qu'il ne ronflait plus au lit.(...)"

(Extrait de La tête ailleurs de André Bouchard et Quentin Blake, éditeur Circonflexe, 2008).

La tête ailleurs P1140123

pere-et-fils-P1150851

8 décembre 2013

Le fardos

Charge-P1160199

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